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La pasta du dimanche, pour ceux qui aiment les pâtes mais qui cuisinent comme des nouilles


Pour vous, j'ai essayé l'APAC : l'Apprentissage par l'Action en Cuisine. Voici les résultats de mes innovations culinaires. Elles sont à la portée de tout le monde, surtout ceux qui ont des pâtes plein leur armoire et qui vont encore être condamnés à manger des nouilles ce week-end parce qu'ils ont plus que ça. Enfin... ils croient n'avoir plus que ça. Mais parfois un fond de miel, une pomme ou une demi-plaque de chocolat vont leur ouvrir de nouveaux horizons gustatifs insoupçonnables.
Chaque recette a été soigneusement testée par toute l'équipe de rédaction du présent manuel, du rédacteur à l'imprimeur, c'est-à-dire moi tout seul, et a été notée sur plusieurs critères : la difficulté, le goût, parfois le temps ou le prix.
Je n'assure pas le Service Après Vente de mes recettes, et accepte volontiers les remarques mais en aucun cas les réclamations (eh oui, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas).
A vous de mettre la main à la pâte !
Bonne lecture, bon appétit et bonne vaisselle.

 

 

 

POP (PÂTES ŒUF POMMES)

 

Super bon
Facile

 

"Une pomme chaque matin
Eloigne le médecin"
... A condition de bien viser
Si l'on veut l'éloigner pour toute la journée.
(conseil : viser la tête)

 

- Faire cuire 100g de Torti dans un litre d'eau salée.
- Pendant ce temps couper une pomme pelée de type Ozargold en cubes, la conserver dans l'eau pour qu'elle ne devienne pas toute marron et toute moche.
- Dans un bol casser trois œufs de poule ou un demi œuf d'autruche ou bien tout plein d’œufs de truite (prévoir alors deux heures et demi de préparation) et les battre (z'avaient kappa commencer...).
- Beurrer largement une poêle et déverser les pâtes cuites sur le beurre chaud. Faire de même avec la pomme.
- Verser alors les œufs. Si le feu n'est pas trop fort (thermostat 4 à l'EMN), ne plus toucher et attendre sagement cinq minutes.
- Bon appétit.

 

Remarques empiriques :

déguster avec du cidre brut fermier
on peut mettre du fromage râpé dessus
pour deux personnes multiplier les proportions par deux.

 

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TORTI AU MIEL

 

Très facile
Bon


Dans sa casserole il versa
Un bon litre d'eau qu'il sala,
Qu'il sala un peu seulement.

 

Il ajouta trois cuillérées
De sucre en poudre bon marché
Car il n'avait plus trop d'argent.

 

Et comme l'eau était trop belle
Et trop limpide, avec du miel,
Il la colora jusqu'au jaune.

 

Ensuite il la mit à bouillir
Dans le dessein d'y faire cuire
Quelques pâtes qu'il trouvait bonnes.

 

La mixture semblait divine
Bien que d'un triste aspect d'urine,
Et l'odeur était envoûtante.

 

Tout étant cuit il présenta
Les pâtes dans un joli plat
Décoré d'abeilles et de plantes.

 

Il manquait une moindre touche
Pour que le goût s'allonge en bouche ;
Une idée vint en son esprit :

 

Il saupoudra le fameux mets
De pincées de comté râpé
Et mangea d'un bon appétit.

 

Remarque :

A son mariage il y avait
Deux cents personnes et le curé
Il lui fallut de nombreux plats.

 

Mais surtout il n'oublia pas
De prendre tout en deux cents fois
Ce qu'il avait mis ce jour-là.

 

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PÂTES BOUILLUES, PÂTES FOUTUES

 

Pas bon mais très facile.

 

Dans une casserole à laquelle vous ne tenez pas beaucoup, versez beaucoup d'eau et salez très peu. Quand ça bout, faites cuire 50 ou 60 grammes (pas plus) de grosses pâtes (type Conchigliani Rigati). Allez voir votre voisin et discutez un peu.
Une heure plus tard, égouttez les pâtes (enfin... la chose qu'il y a dans la casserole), ajoutez du beurre et de la sauce tomate.
Bon appétit quand même...

 

Remarques empiriques :

faites attention à bien aérer votre cuisine, la cuisson d'une heure provoquant irrémédiablement un suintement des murs, voire une transgouttation à grosses pires, et un gondolement des posters ou de tout autre papier se trouvant dans la pièce.
il est important de saler trop peu par rapport à une cuisson normale, le sel étant beaucoup plus absorbé par la purée... euh... les pâtes.
pour une seule personne il est inutile de multiplier les proportions. Pour plusieurs... cuisinez autre chose.

 

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TORTI A LA PROVENCALE

 

Très long (compter une heure et demi)
Pas très dur
Excellent (j'ai adoré !)

 

Alors tu prends une poêle, tu y verses un gros verre de vin blanc et tu coupes une échalote dedans (www.kleenex.com). Si tu habites à l'EMN tu mets ta plaque sur thermostat 4 et t'attends en remuant de temps en temps. A ce moment-là tu peux boire un ou deux Porto.
Quand il y a pas mal de bulles et que tu as fini tes deux Porto, tu coupes une carotte (épluchée) dans la poêle, ainsi qu'une demi-courgette, un morceau de poivron vert, un morceau de rouge (de poivron) et trois feuilles de poireau. Tu sales et là t'attends un grand moment en remuant quand ça sent le brûlé. Au bout d'une demi-heure, quand il y a une odeur pas très catholique, que tu t'aperçois que le vin blanc était un peu inutile et que tu te demandes si tu vas pouvoir récupérer ta poêle un jour, tu ajoutes un filet d'huile d'olive.
La cuisson continue et là, si tout va bien, ça fait déjà presque une heure que tu as sorti la poêle du buffet (eh oui, ça pousse vite à cet âge-là...).
Là ça commence à devenir intéressant : ça sent vachement bon et les légumes roussissent (laisse-les roussir un peu : remue pas comme un vandale toutes les trente secondes). Alors tu te prépares psychologiquement à faire cuire 80 grammes de Torti (de toute façon t'as que ça à faire, mais attention t'as pas le temps d'aller en acheter à Carrouf si tu t'aperçois que t'en as plus, c'est trop tard).
Quand tu vois que ça va être cuit d'ici cinq ou dix minutes, tu ajoutes dans la poêle deux tomates en petits cubes (enfin... ou quelque chose qui ressemble, on fait ce qu'on peut).
Si tu as la chance d'avoir un voisin (ou mieux : une voisine) qui te prête sa plaque ou même si tu as deux plaques, t'as qu'à commencer à faire cuire un petit litre d'eau pour les pâtes (sans oublier de saler... y'en a même qui mettent de l'huile, moi non, mais tu as le droit).
Au moment où tu te demandes où sont passées les deux tomates que tu avais mises dans la poêle, c'est cuit. Alors tu remplaces la poêle par la casserole de flotte, quand ça bout tu verses les pâtes, tu les fais cuire selon ton goût (bleues, saignantes ou à point) et tu les passes. Tu les remets deux minutes dans la poêle sur la plaque, juste pour réchauffer les légumes et tout mélanger.
Juste avant de servir, tu casses un œuf dessus. Bon appétit.

 

Remarques empiriques :

une fois que tu as fini de manger (avec un plaisir immense), tu te dis “mais au fait j'avais mis du blanc...” et tu t'aperçois qu'on peut aisément remplacer le blanc directement par de l'huile d'olive, ce qui empêchera de surcroît les légumes de brûler.
pour trois personnes tu multiplies les proportions par trois.

 

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PÂTES TELEGRAPHIQUES

 

Très facile
Bon


Un litre eau sel sur plaque STOP quand bulles mettre pomme en carrés et pâtes STOP égoutter STOP beurrer STOP bon appétit STOP
PS : quatre personnes 400g pâtes quatre pommes STOP

 

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LES DIX COMMANDEMENTS FLAMBANTS

 

Pas très bon et vite écœurant
Pas dur


I. Dans un litre d'eau salée, cent grammes de Conchigliani Rigati cuire tu feras.
II. Dans le même temps et une coupelle, une carotte tu râperas.
III. Trois branches de persil et un yaourt tu ajouteras.
IV. Une poêle pas mal de beurre de ta part recevra.
V. Dedans alors les pâtes revenir tu feras.
VI. Un demi-verre de rhum en feu tu verseras.
VII. Si alcoolique est ton instinct, assez tôt tu souffleras.
VIII. Les pâtes dans une assiette tu présenteras.
IX. La sauce au yaourt dessus tu répartiras.
X. Bon appétit je te souhaite.

 

Remarques divines :

le yaourt par de la crème fraîche remplacer tu pourras.
supprimer toute la sauce le mets moins écœurant rendra, mais son charme ôtera.
Si pour dix personnes tu cuisines, les proportions par dix tu multiplieras.

 

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PÂTES FRANC-COMTOISES

 

Très facile
Très bon
Ingrédients difficiles à trouver

 

Un litre d'eau salée cuisait paisiblement. Il s'approcha alors avec un paquet à la main, et jeta négligemment cent grammes de pâtes quelconques dans la casserole. Après une dizaine de minutes, il vida la pauvre eau dans l'évier et noya les pâtes dans cent autres grammes d'un fromage typiquement franc-comtois, et fabriqué uniquement l'hiver : le Mont d'Or (fromage qui, d'ailleurs, commençait à prendre une maturité telle qu'il était prêt à s'enfuir tout seul).
Enfin il engloutit le tout en un temps record, révélant un excellent appétit.

 

Remarques empiriques :

il convint que la dégustation était excellente accompagnée de vin du Jura.
alors qu'il avait invité sept amis, il multiplia les proportions par huit.

 

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Nantes, le 7 octobre 2001

OBJET : PÂTES A LA TOMATE

(facile à faire, très bon à manger)


Monsieur,


Je me permets de vous envoyer ce courrier pour vous demander de faire revenir quatre-vingts grammes de lardons et une échalote dans une poêle, d'y ajouter ensuite trois tomates.

Lorsque le tout formera une sauce, vous voudrez bien faire cuire par ailleurs cent grammes de pâtes aux œufs frais et râper du comté. Les pâtes cuites et beurrées, vous les verserez dans la poêle ainsi que le comté. Quand celui-ci sera fondu, je vous demanderai de passer à table.

Veuillez recevoir, Monsieur, l'expression de mon meilleur appétit.

Jean Cartier

 

PS : Je vous serai reconnaissant de bien vouloir multiplier les proportions par 29 si tant est que 29 personnes auront pris place à table.

 

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REGLEMENT DE LA FONDUE AUX PÂTES

 

Facile
Pas très bon mais sympa

 

Règle n° 1 :
Faire cuire un litre d'eau salée.
Règle n° 2 :
Faire cuire 100 petits grammes de pâtes ergonomiques.
Règle n° 3 :
Surveiller la cuisson de façon à ce que les pâtes soient al dente.
Règle n° 4 :
Passer les pâtes et rincer la casserole.
Règle n° 5 :
Dans cette même casserole faire fondre une demi plaque de chocolat noir à cuisiner dans un peu de lait.
Règle n° 6 :
Trouver un moyen astucieux de faire refroidir les pâtes.
Règle n° 7 :
Se laver soigneusement les mains et passer à table.
Règle n° 8 :
Prendre les pâtes avec les doigts et les tremper dans le chocolat encore chaud avant de les manger. Bon appétit.

 

Règles complémentaires :

le chef a toujours raison.
ne mettez que quelques pâtes et remplacez le reste par des fruits coupés en cubes (achetez des cure-dents pour piquer).
pour sept personnes multipliez les proportions par sept.

 

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TOUS A L'EAU ! (poil au dos)

très bon (poil au menton)
facile (poil aux cils)


Ingrédients (poil aux dents) :
- une grosse carotte (poil à la glotte)
- deux morceaux de poivrons rouge et vert (poil au derrière)
- deux branches de poireau (poil aux boyaux)
- une demi-courgette (poil à la quéquette)
- 80 grammes de Penne Rigate (poil au nez)
- un filet d'huile d'olive vierge (poil à la verge)

Dans un litre d'eau froide salée, poil aux pieds, coupez la carotte en rondelles, poil aux aisselles. Ajoutez les poivrons coupés en morceaux, poil au dos, le poireau débité poil aux mollets, et la courgette en cubes poil au gros tube. Allumez le feu (poil aux yeux).
Quand ça bout poil aux genoux laissez six minutes et versez les pâtes (poil à la rate). Onze minutes plus tard (poil au lard) passez le tout (poil au cou), versez dans une assiette (poil à la luette) et ajoutez le filet d'huile (poil au nombril).
Bon appétit poil au kiki.

 

Remarques empiriques (poil de Monique) :

avec du fromage râpé ça doit être pas mal poil aux amygdales (moi j'en avais plus, poil au Q)
pour six personnes poil au sternum multiplier les proportions par six poil au coccyx.
hein c'est quand même bon les nouilles ?

 

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LA RECETTE SANS PATES

 

Facile
Très bon

 

Imaginons une seconde qu’en ouvrant l’armoire et le recueil de recettes de pâtes, nous nous apercevons qu’il n’y a plus de pâtes. Aïe ! Que faire ? Heureusement cette recette est là pour ce soir.
Il suffit de faire chauffer de l’huile dans une poêle propre, et quand elle est bien chaude d’y couper en petits morceaux deux bananes en faisant attention à ce qu’elles ne brûlent pas (les retourner régulièrement). Une ou deux minutes plus tard, on y verse deux œufs battus et des morceaux de Bresse Bleu, dans un volume environ égal à celui des bananes.
Il suffit de laisser faire cuire ça comme une omelette.
Bon appétit.

 

Remarque empirique :

pour neuf personnes on multiplie les proportions par neuf.

 

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CARBONARA VITTE FAITE, BIENTE FAITE


Très très bon
Facile et super rapide

 

Ça c’est la Carbonara de quand on est pressé ! Allez hop ! On se dépêche ! Prends une casserole et au trot ! Mets un litre d’eau salée et allez ! sur le feu ! Un peu de nerf, diable ! Bon, elle cuit cette flotte ? Que de temps mais que de temps !!! Il fallait mettre de l’eau déjà chaude ! Mais c’est pas vrai, ça ! Sers-toi de ta tête un peu !
Bon verse 100 grammes de Conchigliani Rigati, hop ! Attention aux projections ! Ça brûle !
Tu l’as mise où la boîte de champignons ? Sors-la de ce frigo !!! Des champignons en boîte au frigo !!! Déjà que c’est pas très bon, si en plus tu les mets au frigo !
Bon, tu ferais mieux de passer les pâtes ! Tu vois pas qu’elles sont cuites ? Remets-les dans la casserole au lieu de rester béat avec ta passoire dans les mains ! T’es allé chercher une fourchette ? Tu peux mettre à peu près deux cuillères de crème fraîche dans les pâtes s’il te plaît ? Et ajouter les champignons ? Comment ça, combien ??? Prends des initiatives, des fois ! Tu es majeur ! (t’as beau être mineur !) T’en mets comme tu aimes, ma foi !
Tu saurais couper une tomates en morceaux, c’est pas trop te demander ? Eh bien fais-le ! Oui ! Dans la casserole !
Bon allez on se remotive un peu, là, je te rappelle qu’on est pressés ! Dépêche-toi de casser un œuf dans cette casserole ! Noooooooon !!! Pas la coquille !!! Bon, tant pis ! On la mangera !
Repose la casserole sur le gaz mais surtout, pas longtemps ! Faut pas que l’œuf ait le temps de cuire, hein ! C’est juste pour tout réchauffer !
Bon allez, bon appétit !
T’as pas encore fini de manger ? Mais c’est pas vrai, ça !!!


Remarques empiriques :

après avoir tout mangé, tu vois toute la sauce perdue au fond de la casserole ? Ça te fait pas mal au cœur ? Et je parie que tu n’as même pas de pain pour la récupérer ! Alors écoute-moi ! Repose vite ta casserole sur la plaque pendant qu’elle est encore chaude ! Et là, tu le vois cuire, l’œuf ? Pas trop longtemps ! Tu vas tout cramer ! Ça te fait une jolie crème, hein ? Goûte-la ! Tu vas pas me faire croire après ça que Dieu n’existe pas !!!
tu as des invités ? Combien ? Trente-deux ??? Eh bien multiplie les proportions par trente-trois, terrine de gelée de con !!!

 

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CARAMEL – VANILLE – RAISINS SECS – COMTE
Dans cette recette une surprise : la recette de la crème renversée

 

Pas facile du tout
Carrément mauvais
(il faut dire que moi j’avais méchamment planté mon caramel…)


Première étape : la cuisson des pâtes

Moi j’ai pris une casserole avec un litre d’eau salée, et pis je l’ai fait bouillir. Après moi j’ai versé 100 grammes de Macaroni dedans, et pis j’ai attendu qu’elles soient cuites (pourtant moi je les avais pas comptées au début…). Ensuite moi je les ai passées, et pis je les ai remises dans la casserole avec un peu de beurre.

 

Deuxième étape : le caramel

 

Petit tas : ce qu’il ne fallait pas faire et que moi j’ai fait

Moi j’ai pris une autre casserole et pis j’ai mis un peu de lait dedans, et pis moi j’ai mis sur le feu. Quand ça s’est mis à monter, ben moi j’ai ajouté plein de sucre, et pis j’ai attendu en remuant tout le temps. Je me suis jamais arrêté de remuer. Au bout d’un moment, moi je me suis bien aperçu qu’il y avait trop de lait, alors j’en ai renversé dans mon évier et pis j’ai rajouté du sucre. Moi j’ai délicatement additionné à mon semblant de début de caramel un peu de vanille, et pis j’ai continué de remuer.
Bon le temps passait et moi je voyais rien venir dans ma casserole, même que je rajoutais du sucre. Alors moi je continuais de remuer en retirant régulièrement du feu, comme faisait mon popa quand moi j’étais petit et qu’il nous faisait de la crème renversée (mon popa c’est le champion de la crème renversée), et pis je me rappelle qu’il se promenait dans la maison en touillant son caramel, des fois moi je regardais la télé et il passait dans la salle à manger, moi je m’en rappelle bien, et c’est pour ça que moi je me suis dit qu’il fallait jamais arrêter de remuer…
Mais ça faisait rien dans la casserole, sauf que tout à coup, alors que c’était encore blanc, ça s’est mis à roussir et pis tout le lait il a disparu, ça ressemblait un peu à une barbe à papa, après à de la purée Mousseline, pis après ça a fait des espèces de gros blocs, alors moi qu’est très malin je me suis dit : c’est là qu’il faut que je rajoute du lait. Et pis après je me suis demandé si ça avait été une si bonne idée…Bref c’est repassé par tous les états, après les sucres Candy j’ai fait des caramels mous, et après (j’abrège un peu) quatre ou cinq recuissons et récupérations, moi j’ai obtenu quelque chose qui ressemblait beaucoup à du hachis Parmentier d’internat.

 

Petit b : ce qu’il fallait faire et que moi je n’ai pas fait (merci pôpa !) (avec en prime la recette de la crème renversée, mais moi je dis qu’il faut pas tout faire en même temps)

« Caramélisation: réduction du sucre en caramel sous l'effet de la chaleur.
la crème reversée est la crème préférée des enfants.
préparation :15 minutes
cuisson : 70 minutes AU BAIN MARIE !
formule :
lait 0.5 litre
sucre vanillé 1 sachet, sucre 75g
œufs 3
sucre 25 morceaux (pour la transformation en caramel)

Mettre non pas 25 morceaux de sucre comme on le dit, mais l'équivalent en poids de sucre cristallisé ou en poudre suivant le cours du sucre dans ton magasin habituel, dans une casserole supportant bien les surchauffes et équipée de manche à bon isolant thermique. Poser sur la source de chaleur et surveiller visuellement la transformation ci-dessus expliquée. Faire quelques mouvements de la main préalablement serrée sur le manche du récipient et faire circuler le sucre se caramélisant contre les parois et le fond du baquet.
Là tout se joue, si l’œil n'est pas exercé nous aurons un produit neutre et sans caractère. Si la chauffe est trop élevée on peut, comme dans beaucoup d'autres cas, lui mettre le derrière dans l'eau pour la calmer.
J'ai peur d'être un peu long alors je me limite.
Faire bouillir le lait avec les sucres, battre vivement les œufs entiers. Au bout d'un temps certain verser petit à petit le lait sucré bouillant. Verser la préparation dans la casserole caramélisée (si tu as réussi sinon tu files chez ton épicier de Cartier acheter des doses de caramel liquide).
Là tu peux essayer de mettre cuire sur ta plaque une grande casserole d'eau dans laquelle tu immergeras la casserole avec la crème dedans. La crème est cuite si quand tu la secoues (la crème) il te semble qu'elle est cuite. Laisse refroidir pour pas te brûler.
Après tu peux renverser ta préparation, récurer ta cuisine et te faire inviter à souper. »
(copie authentique du mail reçu de mon père)

Troisième étape : le mélange

Moi j’ai repris la casserole avec les nouilles, pis j’ai mis plein de raisins secs dedans, et pis aussi du comté râpé. Ensuite moi j’essayais d’alterner les deux casseroles sur la plaque : le “caramel” pour le garder le plus liquide possible (même si c’était déjà beaucoup trop tard), et les pâtes pour les réchauffer sans faire brûler le comté au fond de la casserole. Et pis moi je saupoudrais les pâtes avec le caramel qui faisait des gros grumeaux en s’agglutinant avec le fromage.
Bref, ça m’a donné quelque chose qui, de loin, avait un vague aspect de Chili con carne (à cause des raisins secs).
Pis moi j’ai pas pu tout manger…


Remarques empiriques :

moi j’avais pas prévu, mais après j’ai mis vachement longtemps à essayer de nettoyer les deux casseroles…
moi je me dis que cette recette-là, si jamais j’invite cinq personnes que j’aime pas, ben je multiplie les proportions par dix !!!

 

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SPAGHETTI DE PATES A LA SOUPE DE POTAGE


Facile et pas dur
Bon et pas mauvais


Prendre et attraper une casserole et une marmite et y verser et la remplir d’un litre d’eau et de flotte. Faire ensuite bouillir et chauffer après avoir salé et assaisonné guérandément.
Lorsque ça cuit et qu’il y a des bulles, verser et ajouter 100 grammes et un dixième de kilo de spaghetti et pâtes. Dans le même temps et simultanément, incorporer et dissoudre deux sachets de soupe et potage dix légumes tout en remuant et en touillant (pas facile et dur avec les spaghetti !)
Ensuite laisser et attendre.
Après avoir passé et égoutté les pâtes et nouilles et enlevé l’eau, mettre et ajouter des champignons et mycoses de Paris et de la capitale, ainsi que du Comté et du fromage râpé.

Bon appétit et dégustation !

 

Remarques et notes empiriques et expérimentales :

en mettant plus et davantage de sachets de soupe et potage, il est possible de ne pas jeter et vider l’eau dans l’évier et à l’égout (mais bon, l’égout… ça ne se discute et débat pas).
pour huit personnes et invités multiplier et élever les proportions et rapports par sept et un.

 

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PENNE RIGATE AU PETIT SUISSE


Très facile
Pas très bon

 

Dans un litre d'eau salée qui bout (depuis un moment parce que tu l'avais oublié sur la plaque, forcément ta lessive était finie et t'es allé à la lingerie et t'es tombé sur ton voisin de chambre alors t'as - encore - raconté ton week-end à la Baule), tu mets 100 grammes de Penne Rigate et tu laisses cuire, selon ton goût, entre 10 et 12 minutes. Ensuite tu passes les nouilles et tu les remets dans la casserole (ou dans une assiette mais bon ça fait de la vaisselle) et tu y déposes un petit suisse (après avoir enlevé le jus). Tu remues et tu manges.
Bon appétit.


Remarques empiriques :

c'est à peine meilleur quand le petit suisse n'est pas périmé.
pour cinq personnes, multiplie les proportions par cinq.

 

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PÂTES DE RÊVE…

 

Facile
Excellent (à éviter en cas de cholestérol)

 

Alors que j’ouvrais la porte pour me rendre dans la cuisine afin de me préparer un peu à manger, j’eus la surprise de constater que le buffet dans lequel je range mes provisions était ouvert. « Pourtant j’étais pas bourré hier soir » pensai-je après un bref temps de réflexion.
Mais comme j’avais à peine fini ce constat, je fus pétrifié par ce qui arrivait dans ma cuisine : ma casserole venait de sortir du buffet, de se placer dans l’évier et celui-ci de la remplir ! Après quoi, sans même me regarder, elle se positionna sur la plaque de cuisson qui, bien sûr, s’alluma. A ce moment, le sel sortit à son tour et vint déverser, dans l’eau qui frétillait à peine, un peu du contenu de sa boîte.
Je ne parvenais pas à distinguer réellement l’exactitude des objets ; en effet ma cuisine baignait dans une brume matinale, ce qui était plutôt étonnant pour la saison…
Je m’appuyai contre le mur pour assister sans bruit à la suite des événements. Lorsque l’eau se mit à bouillir, le paquet de pâtes, situé dans le placard, s’ouvrit mais ne bougea pas. C’est alors que les Torti, une par une, sortirent du plastique pour former une chaîne sautillante qui joignait le paquet de pâtes à la casserole d’eau. Lorsqu’elles arrivaient à proximité de cette dernière, elles lançaient toutes un cri strident avant de plonger dans les remous de l’eau. Je ne parvenais pas à distinguer la signification de ce cri, qui semblait cependant un cri de joie, voire de victoire.
Après quelques instants, ce fut au tour de la poêle d’arriver sur scène par le rideau de derrière et, un peu éblouie par les projecteurs et déconcentrée par les applaudissements, elle resta un bref instant sans bouger, avec un sourire gêné. Puis elle s’approcha de la casserole et lui murmura une phrase à l’oreille, à laquelle la casserole répondit par un geste qui semblait réclamer un peu de patience. La poêle, de nature apparemment vive et bouillante (je ne la connaissais pas comme ça, ma tite poêle…), alla elle-même jusqu’au frigo pour réveiller le beurre et l’implorer de la frotter lentement et avec douceur. Croyant être dissimulé derrière le coin du mur, le beurre massait tendrement le corps de la poêle, passant et repassant sur toute sa surface, alors que la poêle poussait de timides cris de satisfaction… J’étais en train d’assister à une scène de sexe à poêle !!! Je n’en croyais pas mes yeux ! Revenant à la casserole, je vis qu’elle était en train de se déverser dans la passoire. Une fois vide, elle se retourna et semblait chercher quelque chose. Elle siffla trois coups brefs, et la poêle apparut, encore toute retournée. Le beurre, quant à lui, rentra discrètement chez lui en trois mouvements (il ouvrit le frigo, il entra, et il referma le frigo ; il avait beaucoup observé les éléphants du temps où il vivait dans la jungle). La casserole regarda la poêle avec dépit avant de lui reprocher :
- T’es encore beurrée comme un p’tit Lu !
Honteuse, la poêle se plaça sans dire un mot sur la plaque et malgré son embarras, le plaisir que lui procurait cette chaleur au derrière lui fit esquisser un sourire de bien-être.
L’échalote, qui attendait depuis un certain temps déjà, vint se répandre dans le beurre chaud et se dorer tranquillement la pilule. Et puis les pâtes, qui étaient trop serrées dans leur passoire et qui commençaient à refroidir et à coller entre elles, vinrent à leur tour s’immerger dans un bain de beurre et d’échalote. Toutes les deux minutes environ elles tournaient pour profiter chacun leur tour du privilège de dorer sur le téflon…
Il s’évadait une odeur étrange de cette cuisine, une odeur très forte. Je m’aperçus aussi qu’il y avait de plus en plus de bruit dans le couloir, ce que je n’avais pas encore remarqué car trop pris par la scène qui se jouait devant les yeux. Curieux de connaître la cause de ces bruits bizarres, j’ouvris la porte qui donne sur le palier et en sortant la tête par l’ouverture du clapier, je vis un éléphant qui courait dans le couloir en hurlant : « La girafe m’a piqué mon frigo !!! La girafe m’a piqué mon frigo !!! ». Comme j’allais refermer le hublot, ma plaquette de beurre accourut, regarda l’éléphant et lui dit avec violence : « Et alors, tu m’as bien marché dessus ! »
Lorsque je revins devant ma gazinière, la poêle s’était garnie de deux ou trois tranches de saucisse de Morteau débitées en petits morceaux et qui ne demandaient elles aussi qu’à griller. Mais c’était sans compter sur la crème ! En effet celle-ci sortit avec rage du frigo, jeta au loin son couvercle et hurla en plongeant sur la poêle : « Banzaïïïïïïïïïïï !!! » Oh non merde alors ! Ma crème fraîche ! Il m’en restait à peine dix centilitres ! Elle se vide entièrement ! Elle engloba tous les morceaux de saucisse, les empêchant ainsi de griller. Elle était tellement énervée qu’elle se mit à bouillonner, ce que ne supporta pas la plaque de cuisson qui s’éteignit immédiatement.
La poêle s’extirpa alors de la plaque et se déversa complètement dans une assiette en s’expliquant : « Tiens, garde-moi ça, toi, ils sont vraiment trop chiants et j’ai mieux à faire ! » et elle alla tranquillement s’installer dans le frigo, je ne sais trop pourquoi…
Je vis alors l’éléphant sortir de derrière le plus gros des deux sapins et accourir pour, d’un majestueux coup de langue, engloutir toute l’assiette avant même que la casserole n’ait le temps de lui crier : « Bon appétit ! »


Ce rêve m’est apparu plusieurs fois pendant la même semaine. Mais à chaque fois quelques détails changeaient.
Par exemple une fois du comté est venu se râper sur la poêle et un four s’est dessiné autour d’elle pendant qu’elle se transformait en plat. Ainsi le fromage s’était vu fondre et glisser délicatement entre les pâtes et les morceaux de saucisse, et il avait formé une fine couche dont la couleur avait évolué du jaune au marron clair, en passant par un magnifique orange.
Une autre fois les pâtes avaient été remplacées par des pommes de terre en rondelles qui avaient déjà cuit dans l’eau une bonne demi-heure…
Une fois encore l’éléphant était venu avec toute sa famille, et en voyant ceci les pâtes avaient couru à Carrefour chercher toutes leurs sœurs et ramener d’autres saucisses et d’autres pots de crème.

 

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EXERCICE D’ŒUFS

 

Facile

Bon

 

On considère un récipient en aluminium rempli d’un litre d’eau à la température de 373 K. Un système que nous ne développerons pas dans cet exercice maintient le système à cette température au cours du temps. On introduit dans ce milieu 4,50 grammes de sel de cuisine (NaCl) puis après dissolution complète une grosse carotte, une demi-courgette et un demi-poivron, de masses respectives mc = 330,0 g, mdc = 290,0 g et mdp = 140,0 g, et initialement conservés à la température ambiante de 298 K. On négligera le changement de volume dû à l’ajout des produits (frais).

La carotte est présentée en 13 cylindres de 12,5 mm de rayon et 10,0 mm de hauteur. La courgette est coupée en 30 quarts de cylindres que nous confondrons à des cubes de 20,0 mm de côté. Le poivron est introduit sous forme de 7 plaques de 20,0 x 30,0 x 3 mm.

1 – Calculez la variation théorique de la température de l’eau lors de l’introduction du sel due à l’ajout des ions NaCl.

2 – En considérant que la carotte est constituée à 87 % d’eau, la courgette à 93 % et le poivron à 92 %, calculez la température du mélange à la fin du transfert thermique (l’eau salée ayant repris auparavant sa température de 373 K) ainsi que la durée de ce transfert. On confondra la capacité calorifique des légumes avec celle de l’eau.

3 – Montrer qu’il faudrait douze minutes aux légumes pour être complètement cuits.

En fait, on ajoute immédiatement au mélange 100 g de Farfalle, de capacité calorifique quatre fois inférieure à celle de l’eau et on laisse le tout dix minutes à 373 K.
Dans un autre récipient intégralement recouvert de téflon (on pourra alors négliger tous les frottements) placé sur une source de chaleur de température inconnue, on place 27 g de beurre. Lorsqu’il recouvre uniformément la surface du fond du récipient, on verse le contenu du premier récipient sans l’eau, resté à la température de 373 K. On appelle cet instant t0. Simultanément on introduit en cubes une tomate de 60,0 g. On considère le nouveau contenu comme un cylindre indéformable de rayon 120 et de hauteur 50, et la tomate uniformément répartie à l’intérieur.

4 – En retournant l’ensemble toutes les trois minutes, calculez le temps qu’il faudra à la tomate pour atteindre la température du reste du mélange, avec ces conditions : la source de chaleur a une température de 473 K, le récipient a une épaisseur de 3 mm et la capacité calorifique du récipient est la même que celle du laiton.

On ignore à présent la température de la source de chaleur. A t = 10 min, on casse un œuf de 50 g sur le mélange qui entre en contact direct avec le téflon. L’œuf est cuit en 63 secondes.

5 – Calculez la température de la source de chaleur.

Question subsidiaire : si l’on poivre un peu et que l’on présente tout dans une assiette, calculez le temps nécessaire à un mineur pour manger le tout.

 

Remarques :

on pourrait étudier l’impact des herbes de Provence sur le mélange et montrer que leur contribution aux variations de températures est négligeable.
on pourrait également montrer qu’en multipliant les données de masses par un naturel non-nul, les résultats ne sont pas tous multipliés par ce même coefficient, ce qui prouve la non-linéarité des transferts thermiques par rapport à la masse.

 

Données : Distance inter-ionique dans un cristal de sel : rappelez-vous votre TDD2 d’analyse de fi1A…
Capacité calorifique de l’eau : 4,18 kJ.L-1
Capacité calorifique du beurre : 281 J.L-1
Capacité calorifique du laiton : rappelez-vous votre TAS2 d’APA de fi1A…
Température de fusion du beurre : 311 K
e0 = 8,85.10-12 F.m-1

 

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LEY PART ALLAR MOUNT

 

Tway farseel
Bong may ploo zinsipid ker jer pensay


I am going to explain you… sorry… maybe you do not understand. Jer vay essayay der ler dear anfransay.

Eel foe prendw oon caswol ey lar roumrpleer doe. Dedou eel foe metch der lar mint… mount (pardong) seychey. Si voo congservey vaughtr mount down zoone bwate der tey Twinnings der daw-sangwam, eel foe ang metch lar mwatiay ker vooe efwitay (I mean you crumble it between your fingers) dang loe. Eel foe par ker voozoobliay der salay loe.

Apray eel foe metch sangwam der part ker voozaplay day “petee paniay” jer craw, in French.

Apray kang lay part songkweet, voo lay passay may eel foe par jetay dang layviay lar mount kirest cowlay ofound der lapaswar.

Apray eel foe metch der lar cremfwesh, may atounsioun : on nee par ang Fwans eecee, alaughr par troe der crem silvooplay !

Ey lar cey pray : bonapaytee !

 

Weemarks :

answer momang cer nee par lar saysong, may avec der lar mount fresh jer pounce kong pue fair ung variant pamal.
see voo zayt nough poor manjay, eel foe moulteepliay lay pwopaughsiong par nough.

 

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Ni TF1, ni France 2 mais BBC (Bresse Bleu Carottes)


Pas mauvais
Pas dur du tout

 

Surtout ne prenez pas de poêle, mais plutôt une casserole. Dedans, pas d’huile, ni même de vin blanc ou de sirop de framboise : de l’eau tout simplement.
Ensuite, ne mettez pas la casserole au frigo : placez-la sur le gaz. Quand l’eau se met faire des bulles au lieu de jouer à la poupée, coupez des pommes de terre… ou plutôt des carottes (trois ou quatre ou cinq) et ne versez pas tout à côté de la poêle… de la casserole pardon.
Ne laissez pas cuire cinq minutes, c’est trop peu. Au bout d’un bon quart d’heure, ne lancez pas par la fenêtre les carottes : jetez dans l’eau 100 grammes (pas plus) de Torti (surtout pas des coquillettes !!!).
Ne partez pas trop loin car sinon ça va coller au fond ; alors au lieu d’aller boire l’apéro, munissez-vous d’une fourchette et remuez de temps en temps.
N’essayez pas d’évaluer la cuisson des pâtes au feeling : goûtez-les ma foi ! Quand vous jugez qu’elles ne sont pas mauvaises, passez le tout (évitez la passoire Shadok) et, plutôt que de bêtement salir une assiette, remettez tout dans la casserole et ajoutez un gros 50 grammes de Bresse Bleu (il est interdit de prendre un fromage tout neuf et sans goût : faut qu’il s’exprime !) en petits morceaux. Evitez les gros pâtés, sinon jamais il fond…
Il reste plus qu’à remuer, et je ne vous souhaite pas un mauvais appétit.


Remarque pas théorique : si vous êtes quinze, ne cédez pas à l’avarice : multipliez les proportions par quinze.

 

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BREAKFAST PÂTES


Bon superment
Pas dur


Après avoir pâtecuit une centaine de grammes les plus petites, prenez une poêle que vous lardonreviendrez quatrevingrammement et champichaufferez cenvingrammement.
Dans un bol, deuxoeufbattez avec une fourchette et provencez herbement : n’hésitez pas à saturer le mélange en ajoutant au moins quatre grammes de persil, estragon, basilic, ciboulette, cerfeuil, oignon, ail, poivre et quesaijencore.

Recouvrez omelettement la poêle et fromagerâpez-la, de façon que le mélange s’entièrerecouvre, mais sans excès.
Lorsque tout a fromagefondu, assiettez le contenu de la poêle et dégustez.
Je vous bonappétite.

 

Remarques empiriques :

baconnez les lardons, rizez les pâtes, tout ceci vous fera un plat encore meilleur.
ce plat se petidéjeune à merveille. Particulièrement un samedi où, en vous levant, vous réveillconstatez qu’il est déjà quatorze heures du matin !
pour quatre personnes, multipliez quatralement les proportions.

 

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OTOMATOPEES


Facile
Très bon


Ouvrez votre buffet et prenez une casserole (cling). Remplissez-la d’eau (shhhhhhhhhhhhhhhhhhhp, plic ploc), puis disposez-la sur votre plaque de cuisson (poc). Quand l’eau bout (glbglobgllb), versez 100 grammes de Macaroni (frshfrrrglglbb). Egouttez-les après cuisson (fsss fschhh frblgblg ploum plic ploc plic) puis posez-les de côté (tonc).
Dans une poêle chaude versez un bon filet d’huile d’olive (doub doub doub fschhhhhhhhhhhhhhhhh) et découpez deux échalotes (snif). Lorsque les échalotes sont dorées, ajoutez deux tomates (pschhh fschhh aïeuh ça crame) ; ensuite versez les pâtes, deux clous de girofle, du basilic et beaucoup de crème (plouf, bloub blob blob). Pour lutter contre l’acidité (un peu comme Freedent), versez quelques grammes de sucre en poudre (ssssss).

Bon appétit (hmmm).

 

Remarque empirique :

pour cinquante personnes (brouhaha, brouhaha), multipliez les proportions par cinquante (tap tap (bruit de la calculatrice, je le fais bien, hein ?))

 

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ALORS LA C’EST PÂTES D’AMANDE

 

D’une simplicité… déconcertante
D’un goût… euh… déconcertant


Alors il faut une grosse casserole.
Alors dans la casserole il faut un bon litre d’eau, et une dizaine de millilitres d’arôme de vanille.
Alors quand ça cuit il faut mettre une centaine de grammes de pâtes, des petites si possible.
Alors il faut les laisser cuire, et puis alors quand elles sont cuites il faut les égoutter.
Alors après il faut mettre du beurre (un peu plus que d’habitude, sinon ça va être un peu sec).
Alors ensuite il faut saupoudrer d’amandes râpées ; c’est pareil, il faut en mettre pas mal.

Alors bon appétit.

Alors ?

 

Remarques empiriques :

alors c’est bon un petit coup, et puis on s’en lasse (on s’en dégoûte, même)
alors pour deux personnes il faut multiplier les proportions par deux

 

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PATES DE SURVIE


Très bon
Facile et intéressant quand il y a vraiment plus rien dans le frigo


Dimanche 27 janvier, 43ème jour

Après une nuit glacée, où je n’ai dormi qu’une heure sur deux, je me réveille finalement à huit heures et me dirige immédiatement vers la cheminée pour y rallumer le feu qui était mort. Comme je n’ai presque plus de vieux journaux, je souffle tant que je peux sur les restes de braise pour les raviver. Les flammes finissent par ressusciter, dans lesquelles je place une grosse bûche.

Je pose une couverture devant le foyer et m’assieds dessus. La chaleur du feu soulage mes membres un par un et je me rendors comme un bébé.


Midi. Je me réveille en sursaut. Tout le travail que j’avais prévu pour ce matin devra impérativement être fait ce soir, ou cette nuit. Je bois deux grands verres d’eau. La citerne est bientôt vide apparemment. Heureusement, ce séjour forcé touche à sa fin.

Dans le buffet mangé par les mites il n’y a plus grand chose non plus : un paquet de spaghettis entamé, des champignons en boîte, un fond de moutarde, une boîte de petits pois. Bof les petits pois, j’ai mangé l’autre boîte hier soir. Il y a un tube de sauce tomate qui semble dater de… longtemps et dans lequel il ne reste pas grand chose, un vieux pot avec quelques herbes de Provence à l’intérieur. Dans ma réserve je trouve une noix de beurre et… le dernier morceau de comté, la seule chose que j’avais pu amener de chez moi. Bon, va pour les pâtes.

Pendant qu’elles cuisent sur le camping-gaz qui menace, lui aussi, de s’éteindre bientôt, je nettoie un verre (la nuit a encore été poussiéreuse), et je verse tout le reste du concentré de tomate au fond, puis une petite fourchetée de moutarde, et de l’eau jusqu’à la moitié du verre. Je regrette les deux premières semaines où j’avais de la crème fraîche et des tomates… J’ajoute dans le verre une pincée d’herbes et la noix de beurre pour essayer de remplacer la crème. Je mélange du mieux que je peux pour faire fondre le beurre.

Je dois avouer que ce n’est pas sans un pincement au cœur que j’ai mis, avec les champignons et la sauce, mon dernier morceau de fromage dans la casserole. Je sais dorénavant que je n’en mangerai plus jusqu’à la fin.


Mais ce qui est le plus malheureux, c’est qu’un terrible plongeon dans la mélancolie et la nostalgie m’a tenu inactif tout l’après-midi et je crains de devoir travailler toute la nuit.

 

Notes : pour la première fois depuis mon arrivée, je trouve un avantage notable à ma solitude : si je n’avais pas été seul aujourd’hui j’aurais manqué de pâtes…

 

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